Autour de Gisèle Halimi : maitrise de leurs corps et émancipation des femmes

Une collaboration étroite entre l’IUT de Bourges et la Ville a permis la réalisation de travaux par des étudiantes sur des sujets sensibles, méconnus et parfois encore tabous en lien avec la procréation et sa maitrise par les femmes.

Encadrées par Frédérique Barnier (enseignante-chercheuse en sociologie à l’IUT, responsable pédagogique de la licence professionnelle Gestion de la Protection Sociale) et Thierry Multeau (enseignant en sciences sociales à l’IUT), en présence de la Ville à travers sa mission égalité femmes-hommes, elles ont travaillé plusieurs mois sur des thématiques liées à la difficile conquête de leur intimité par les femmes depuis les années 70 jusqu’à nos jours.

Le contexte

Le 28 septembre 2021, lors de la journée mondiale du droit à l’avortement, avait lieu l’inauguration d’un square en l’honneur de Gisèle Halimi, en présence du fils de cette dernière. Cet évènement était suivi d’une conférence à l’INSA intitulée : « du désir d’enfantement à l’injonction » avec Marine Périn, journaliste et youtubeuse. A l’issue de cette soirée et des échanges entre les étudiantes et la conférencière, Mme Barnier a proposé une association au service de la ville : faire travailler 5 groupes d’étudiants de la licence professionnelle Gestion de la Protection Sociale sur des thématiques en lien avec la personnalité de Gisèle Halimi, son combat pour la dépénalisation de l’avortement et plus globalement l’émancipation des femmes et l’évolution de la condition féminine par la maitrise de la procréation, en associant l’équipe de la Ville de Bourges concernée aux séances de travail des étudiants et à la finalisation de leurs travaux. Dès lors, 5 groupes de travail se sont formés, composés de 25 jeunes femmes motivées pour un fil rouge de plusieurs mois.

L’atelier fil rouge sur la maitrise de leur corps et l’émancipation des femmes des années 70 à nos jours s’inscrit aujourd’hui entre deux journées essentielles pour les femmes et leurs droits: la journée mondiale du droit à l’avortement le 28 septembre dernier et la journée pour la lutte des droits des femmes le 8 mars prochain.

Les 5 projets

25 jeunes femmes de la Licence professionnelle Gestion de la protection Sociale (LP GPS) de l’IUT de Bourges ont ainsi travaillé d’octobre à janvier sur des sujets sensibles, méconnus et parfois encore tabous.
5 textes (entre 15 et 20 pages) ont ainsi été écrits avec des objectifs déjà atteints : réfléchir, lire, chercher, préciser connaissances et pensées, vérifier, structurer et rédiger, bref s’approprier un thème choisi.

Projets